Un mois tout pile après la fin d’une campagne historique, le PSG se lance dans sa nouvelle saison dès ce mercredi, en SuperCoupe d’Europe contre Tottenham. Avec déjà l’opportunité d’écrire encore un peu plus l’histoire en remportant un nouveau titre.
Finies les vacances ! Un mois après sa dernière apparition, en finale de la Coupe du monde des clubs, le PSG relance la machine ce mercredi soir avec un choc contre Tottenham, à Udine. Une SuperCoupe d’Europe que le club de la capitale se verrait bien conquérir pour la toute première fois, histoire de prolonger quelque peu la razzia de trophées entamée depuis le début de l’année 2025. Un défi qui s’annonce toutefois incertain face à des Spurs qui ont pu bénéficier d’une vraie préparation estivale et auront donc pour eux l’argument de la fraîcheur physique.
Paris, naturellement favori ?
Sur le plan sportif, le constat est relativement limpide. Sur la pelouse du Bluenergy Stadium, les deux équipes qui se feront face ce mercredi soir sur les coups de 21 heures ne surfent clairement pas sur la même dynamique. D’un côté, Tottenham a frisé avec le ridicule l’an passé en Premier League, terminant 17e et ne sauvant les apparences qu’à la faveur de ce succès en Europa League qui lui vaut d’être invité à la fête. Insuffisant toutefois pour sauver la tête d’Ange Postecoglu, débarqué dans la foulée, alors que l’emblématique Heun-min Son a également fait ses valises.
En face, le PSG a (enfin) glané la première Ligue des champions de son histoire, déployé un jeu collectif merveilleux pendant six mois, roulé sur la Ligue 1 et atteint la finale de la Coupe du monde des clubs à l’issue d’une saison historique, longue de 65 matchs. De quoi aiguiser son appétit. « C’est un titre que le PSG n’a jamais remporté. On pourrait rentrer encore un peu plus dans l’histoire du club », se délectait ces derniers jours l’ambitieux Achraf Hakimi dans un entretien accordé à Canal+, bien conscient de la supériorité théorique des siens.
PSG-Tottenham, un duel déséquilibré… en sens inverse ?
Mais la grande incertitude de cette SuperCoupe d’Europe réside dans l’état de forme des deux équipes. Là encore, la différence promet d’être grande… mais en sens inverse. De retour à l’entraînement depuis à peine une semaine, les Parisiens n’auront pas disputé le moindre match de préparation avant de rallier le nord de l’Italie. « Le calendrier n’est pas facile, on le savait. Mais le plus important, c’est mentalement, assurait encore Hakimi, confiant. Physiquement, on est prêt, je pense. Eux, ils sont bien préparés depuis longtemps, mais sur le terrain, on va montrer que l’on n’avait pas besoin de plus de vacances, que l’on peut gagner aussi. »
Du repos, les Londoniens en ont eu davantage, avant de bénéficier d’une véritable préparation pour monter en puissance. Une tournée en Asie et six amicaux disputé depuis le 19 juillet, pour une seule défaite (4-0 face au Bayern Munich lors du dernier en date). « L’équipe sera prête à 100%, je n’ai aucun doute là-dessus, claironnait dans la foulée le nouveau pilote Thomas Frank malgré la lourdeur du revers. Nous avons une semaine normale pour la première fois depuis deux semaines, donc avec tout cela – se reposer, moins voyager, redonner de l’énergie aux joueurs, trois ou quatre bonnes séances d’entraînement – nous serons prêts pour affronter le PSG. »
Une SuperCoupe d’Europe finalement indécise ?
Une préparation estivale qui n’a pourtant pas vraiment permis de chasser les doutes accumulés depuis des mois. Au-delà du score face aux Bavarois, ce nouveau Tottenham n’a marqué que deux buts en quatre sorties, perdant en plus James Maddison pour de longs mois après une rupture des ligaments croisés. Pas vraiment la meilleure manière d’aborder un tel rendez-vous, même si le PSG déplorera pour sa part la suspension de João Neves, sanctionné de deux matchs à la suite de son expulsion contre Chelsea.
Surtout, après un début de mercato calme, le PSG a accéléré avec en tête cette SuperCoupe d’Europe. Une rencontre qui pourrait être l’occasion de voir ses deux toutes nouvelles recrues Lucas Chevalier et Illya Zabarnyi faire leurs grands débuts en Rouge et Bleu. Deux renforts de poids dans une défense déjà extrêmement solides la saison passée qui laissent imaginer que les difficultés offensives de Tottenham pourraient bien se poursuivre encore un peu. Même avec l’arrivée de Mohammed Kudus en début d’été, on imagine ainsi mal les Spurs inscrire plus d’un but dans ce match.