Islande vs France : Les Bleus déjà aux portes de la Coupe du monde 2026
Islande vs France : Les Bleus déjà aux portes de la Coupe du monde 2026

Islande vs France : Les Bleus déjà aux portes de la Coupe du monde 2026

Vainqueurs de l’Azerbaïdjan en ronronnant vendredi, les Bleus sont attendus en Islande ce lundi. « Un déplacement périlleux » dixit Didier Deschamps, mais surtout une opportunité en or pour beaucoup de joueurs dans l’optique de la Coupe du monde.

L’équipe de France est en Islande ce lundi pour son quatrième match de qualification pour la Coupe du monde 2026. Vainqueurs de l’Azerbaïdjan vendredi (3-0), les Bleus sont solidement installés en tête de leur groupe, avec cinq points d’avance à mi-parcours. Une victoire ce lundi, conjuguée à un faux pas de l’Ukraine, permettrait même aux vice-champions du monde de valider leur ticket pour le Mondial américain.

Un Islande vs France pour assurer la qualification ?

L’Islande et la France se retrouvent ce lundi pour la sixième fois en dix ans. Les Islandais n’ont évité la défaite qu’une seule fois, en octobre 2018, lors d’un match amical à Guingamp (2-2). Menés 0-2, les Bleus avaient alors arraché le nul avec deux buts dans les cinq dernières minutes. Les hommes de Didier Deschamps ont le vent dans le dos : ils restent sur quatre victoires consécutives et ont battu les Islandais le mois dernier au Parc des Princes (2-1).

Même privés d’un certain nombre de cadres, dont Kylian Mbappé, touché à la cheville vendredi, les Bleus seront largement favoris ce lundi avec une cote à 1,15. Il faut dire que si l’Islande n’avait pas démérité à Paris en septembre, elle a encaissé cinq buts à domicile contre l’Ukraine vendredi (3-5). La cote d’une victoire française par au moins trois buts d’écart est fixée à 2,15, ce qui témoigne là encore de l’écart entre les deux équipes sur le papier. Les Bleus pourraient définitivement se mettre à l’abri d’une désillusion, si l’Ukraine trébuche dans le même temps face à l’Azerbaïdjan, et rejoindre le contingent des équipes qualifiées avant les deux derniers matchs de novembre.

Les Bleus restent méfiants

Malgré les trois buts, la victoire contre l’Azerbaïdjan n’a pas totalement satisfait Didier Deschamps. « Pas assez de mobilité », a-t-il pointé sur TF1. « Ça ronronnait un peu trop en première (période) pour faire un peu plus la différence, (…) on doit être capable de mieux faire dans les combinaisons, notamment dans les couloirs. » Les Bleus avaient attendu le temps additionnel du premier acte pour ouvrir le score, et la 69e minute pour se mettre à l’abri grâce à un coup de tête d’Adrien Rabiot. L’équipe alignée ce lundi ne sera évidemment pas au maximum en termes d’automatismes, mais Deschamps espère un jeu un peu plus huilé, si les conditions météo le permettent.

Le sélectionneur a qualifié cette rencontre de « déplacement périlleux », souhaitant garder ses troupes pleinement mobilisées. « Il ne faut pas manquer d’humilité, le haut niveau est impitoyable. Au football, il suffit de peu. Je ne veux pas laisser de choses au hasard », a-t-il annoncé, en référence au traumatisme de la Bulgarie en novembre 1993, qui avait privé les Bleus du Mondial américain. Il y a de la marge compte tenu du classement, mais le Bayonnais aimerait éviter de jouer avec le feu.

Une occasion en or pour Thauvin, Ekitike et cie

Les sources de motivation ne manqueront pas, collectivement mais aussi à titre individuel. Sans Bradley Barcola, Kylian Mbappé, Ousmane Dembélé, Désiré Doué, Rayan Cherki et Marcus Thuram, les seconds couteaux habituels ont une occasion en or de marquer des points à huit mois de la Coupe du monde. Deschamps avait prévenu : « Je veux concerner le plus de joueurs possibles sur les deux matchs, il n’y a que trois jours d’écart. Il pourrait y avoir des premières titularisations en Bleus. »

Hugo Ekitike en a profité vendredi, il postule à nouveau ce lundi. Jean-Philippe Mateta aussi, lui qui a honoré sa première sélection contre l’Azerbaïdjan en entrant à la 79e minute. Christopher Nkunku, Khéphren Thuram, Maghnes Akliouche et le revenant Florian Thauvin ont également le couteau entre les dents. De retour après six ans d’absence, le Lensois l’a prouvé avec son but vendredi : il a faim et ne compte pas laisser passer sa chance. Exactement la mentalité que Deschamps attend sur la pelouse de Reykjavik pour éviter une mauvaise surprise.

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