Quels sont les plus gros transferts français de l’été ?

Après plus de deux mois de rumeurs folles, de négociations acharnées et de retournements de situation, le mercato s’est achevé ce lundi 1er septembre. D’Hugo Ekitike à Rayan Cherki ou Lucas Chevalier, tour d’horizon des plus gros transferts français réalisés cet été.

Le mercato à peine achevé, l’heure est déjà au bilan. Avec notamment un record de dépenses battu par les clubs anglais, qui ont lâché quelques 3,4 milliards d’euros pour renforcer des effectifs pléthoriques. Et les tricolores dans tout ça ? Ils ont toujours autant la cote aux quatre coins de l’Europe, à en croire les nombreux transferts de joueurs français réalisés depuis le mois de juin.

Ekitike superstar, Chevalier et Cherki sous les projecteurs des transferts français

Le plus retentissant de tous a eu lieu dans le nord de l’Angleterre, où Liverpool a décidé de claquer 90 millions d’euros pour faire venir Hugo Ekitike. Le montant le plus élevé de l’été pour un frenchie, lequel n’a pas tardé à marquer les esprits. Un an après avoir quitté le PSG par la petite porte, l’ancien buteur de Francfort a trouvé le chemin des filets à trois reprises en quatre rencontres. « Il a déjà eu une grande influence sur le volet offensif de notre jeu, pas seulement en marquant des buts mais aussi en participant à la construction des actions », saluait Arne Slot après le succès contre Newcastle. Des prestations qui lui ont valu une première convocation en Bleus pour la trêve de septembre.

Mais le buteur formé à Reims est loin d’être le seul français à faire l’objet d’un transfert au prix fort. Quelques kilomètres plus à l’est, Manchester City a tenté le pari Rayan Cherki. La somme est certes moins impressionnante (environ 37 millions d’euros), mais les attentes n’en sont pas moins élevées pour le crack de l’Olympique Lyonnais. Enfin, au rayon des nouvelles stars qui ont changé de statut au cours de l’été, citons Lucas Chevalier. Une arrivée au PSG contre 40 millions d’euros qui a fait couler beaucoup d’encre, puisque le Lillois y a remplacé un Gianluigi Donnarumma exceptionnel tout au long du printemps.

Diakité, Kalimuendo, Bakwa, Tel… Roulez jeunesse !

Trois transactions qui illustrent une réalité : la jeunesse française continue de séduire l’Europe. Et en particulier l’Angleterre, où nombre de clubs ont lâché de jolis billets pour exfiltrer de jeunes pousses prometteuses. Nottingham Forest s’est notamment fait plaisir avec la paire Dilane Bakwa (35 millions d’euros) et Arnaud Kalimuendo (30 millions). Prêté depuis l’hiver dernier, Mathys Tel a définitivement rejoint Tottenham contre 35 millions, soit la même somme que celle dépensée par Bournemouth pour recruter Bafodé Diakité, venu renforcer une charnière orpheline de Dean Huijsen et Illya Zabarnyi. International espoir, le jeune attaquant Thierno Barry poursuit lui son tour d’Europe en passant de Villarreal à Everton pour 30 millions d’euros.

Une Liga que Loïc Badé a également quitté, passant de Séville au Bayer Leverkusen pour la coquette somme de 25 millions d’euros. Parmi les jeunes joueurs français prometteurs transférés ces dernières semaines, Enzo Millot a lui cédé aux sirènes saoudiennes, s’engageant avec Al-Ahli contre 35 millions. Mais à ce petit jeu-là, le plus cher reste Jean-Clair Todibo, nouveau défenseur de West Ham, Nice empochant 40 millions d’euros au passage. Avec dans un coin de la tête l’idée de revenir en équipe de France, où il ne compte que deux sélections ?

Rabiot, Kolo Muani, Pavard, Nkunku : objectif Coupe du monde

L’optique de la Coupe du monde en fin de saison a forcément dicté la conduite de certains. En manque de temps de jeu dans leurs clubs respectifs, ils sont plusieurs à avoir mis les voiles pour se relancer et tenter de gagner leur place pour l’Amérique. Au premier rang, on retrouve Randal Kolo Muani, sommé de quitter le PSG et qui a finalement atterri à Tottenham sous forme d’un prêt payant malgré des semaines à espérer retourner à la Juve. Christopher Nkunku est pour sa part sorti du bourbier Chelsea, signant à l’AC Milan contre 37 millions d’euros. Des Rossoneri qui ont également accueilli Adrien Rabiot (7 millions d’euros), devenu indésirable à l’OM après l’affaire de la bagarre avec Jonathan Rowe.

Sans faire péter la planche à billet non plus, Benjamin Pavard a lui fait le chemin inverse entre Milan et la Canebière, également dans le cadre d’un prêt payant. Suffisant pour convaincre Didier Deschamps de l’emmener dans ses bagages l’été prochain ? Cela reste à voir. Un transfert qui s’inscrit quoi qu’il en soit dans une dynamique de retour des champions du monde 2018 en Ligue 1, après Florian Thauvin à Lens (6 millions) et Olivier Giroud à Lille (libre). Pas de quoi faire tomber des records de dépenses, mais remonter quelques très beaux souvenirs.

Tableau des transferts français de l’été